Entre Noël et Nouvel An, la Ligue de Défense des Conducteurs vous a proposé une trêve des confiseurs. Avec ce hit-parade des faits-divers automobiles les plus cocasses et les plus improbables, compilés pendant l’année qui vient de s’écouler, nous espérons vous offrir une bonne rigolade… ou tout le moins, susciter beaucoup d’incrédulité, tant les situations sont caricaturales ! À prendre au second degré évidemment, puisque notre association reste, avant tout, le porte-voix de la conduite responsable. Amusez-vous bien et surtout, excellente année 2021 à tous !
JOUR#1
A la veille de la Saint-Valentin, Le Télégramme nous fait découvrir l’exposition d’un artiste américain, Jeff Guess, qui livre une anecdote automobilistico-romantique. Parmi ses œuvres, son unique photo de mariage : juste avant la cérémonie, lui et sa future épouse empruntent le périphérique parisien et appuient sur le champignon au moment de passer devant un radar. Lequel ne les a pas ratés ! L’idée était de récupérer le cliché, peu importe l’amende. Au moins un que le fait d’avoir été flashé a réjoui…
À lire ici : https://bit.ly/2KwaJDq
JOUR#2
Mi-février 2020, on apprend dans un article de 20 Minutes qu’un jeune habitant de Mulhouse paie ses PV grâce au fruit de son labeur… Ce dernier consistant à vendre de la drogue ! Alors qu’il se fait interpeller au volant de la camionnette de son patron, les forces de l’ordre découvrent qu’il n’a pas le permis. Carton plein.
À lire ici : https://bit.ly/2KwNRDy
JOUR#3
Lu dans CNews, le 23 février 2020 : interpellé par les forces de l’ordre en excès de vitesse, un automobiliste du Lot-et-Garonne pense passer entre les filets grâce à une explication « médicale ». Il serait en effet victime d’un TOC (trouble obsessionnel compulsif), qui l’oblige à rouler plus vite que la loi le permet. Perdu ! Il a quand même eu droit à son PV…
À lire ici : https://bit.ly/389WNXN
JOUR#4
Aujourd’hui, nouvelle excuse invoquée dans le cadre du confinement, relevée par le site Planet.fr. Un commissaire de police de la Haute-Vienne y raconte qu’à plusieurs reprises, des automobilistes ont expliqué que s’ils prenaient le volant malgré les consignes, c’était parce que, nous citons, « J’en ai marre de ma femme, il faut absolument que j’aille voir ma maîtresse ». Pas de chance, cette raison n’était pas stipulée dans le formulaire d’attestation de déplacement.
À lire ici : https://bit.ly/2Wn89lF
JOUR#5
Moins d’un mois après le début du premier confinement, les forces de l’ordre n’ont plus beaucoup d’automobilistes en infraction à se mettre sous la dent… Seuls quelques rares excès de vitesse font les choux gras des médias, alors qu’ils restent en vérité tout à fait anecdotiques (lire notre article sur le sujet ici : https://bit.ly/34nFuRX). N’empêche, l’un d’entre eux a retenu notre attention, la triste actualité de la crise sanitaire ayant parfois engendré des situations cocasses. Le 11 avril, un conducteur et son passager sont contrôlés sur l’A7, dans la Drôme, à 163 km/h au lieu de 130. Leur excuse, au-delà de ne pas avoir d’attestation de déplacement : ils ont été testés négatifs au coronavirus par le célèbre professeur Raoult lui-même ! Pas suffisant pour échapper à l’amende…
À lire ici : https://bit.ly/2IWezoO
JOUR#6
Aujourd’hui, c’est Le Dauphiné qui nous régale, avec ce conducteur trop pressé, interpellé en août dernier pour excès de vitesse, au guidon de son deux-roues, par le peloton motorisé de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie). L’explication du contrevenant : il apportait des crevettes chez des amis et voulait qu’elles soient extra fraîches . L’histoire se finit en queue de poisson, avec une prune à la clé, en guise de dessert.
À lire ici : https://bit.ly/3r7XaL1
JOUR#7
À la Ligue de Défense des Conducteurs, depuis toujours, nous soutenons que la vitesse idéale est celle qui est adaptée aux circonstances, selon le flux de la circulation, les conditions météo, etc. Mais cette automobiliste italienne pousse le bouchon un peu trop loin : elle s’est fait flasher à… 703 km/h au volant de sa Ford focus, nous rapporte Auto Plus, en août dernier ! Ce qui apparait évidemment comme un hilarant dérèglement du radar qui l’a flashée a vite tourné au cauchemar pour cette brave dame : l’administration italienne a supprimé 10 points sur son permis. Ce n’est qu’après moult démarches de contestation qu’elle obtiendra gain de cause… Car on sait que l’administration, d’un côté comme de l’autres des Alpes, a du mal à reconnaître ses erreurs.
À lire ici : https://bit.ly/3ahZUzs
JOUR#8
Décidément, le mois d’août 2020 a été propice aux savoureuses anecdotes automobiles. La Nouvelle République nous rapporte en effet, le 31 de ce mois, un fait-divers inattendu qui s’est déroulé non loin de Thouars, dans les Deux-Sèvres : un corbillard s’est fait contrôler à 150 km/h au lieu de 80… Les forces de l’ordre, parfois caustiques, ont relevé que l’urgence n’était pas avérée. C’est ce qui s’appelle rouler à tombeau ouvert, sans mauvais jeu de mots (enfin si quand même un peu).
À lire ici : https://bit.ly/37rO6ZW
JOUR#9
Le 23 octobre dernier, Le Point nous rapporte le cas de cet automobiliste contrôlé à 249 km/h au lieu de 130, sur l’autoroute A20, dans la Creuse. Lequel explique aux gendarmes qui l’ont interpellé qu’il voulait juste être rentré chez lui avant 21 h, heure du couvre-feu alors en vigueur. Le PV de 135 € qui le menaçait s’il avait dépassé l’heure fatidique lui aurait coûté nettement moins cher que son excès de vitesse…
À lire ici : https://bit.ly/3p2K3cu
C’est fini pour 2020 ! Comptez sur nous pour continuer à compiler les « exploits » des pires conducteurs, à qui la deuxième partie de notre slogan, « Oui à une conduite responsable », reste malheureusement totalement étrangère.