Paris, le 11 septembre 2024 – Il aura fallu à peine plus de 24 heures à notre sondage pour récolter 10 000 réponses. La réponse des usagers à la question « POUR OU CONTRE LE 50 SUR LE PÉRIPHÉRIQUE ? » est sans ambiguïté : ils sont 92 % à s’opposer farouchement à l’abaissement de la limitation de vitesse de 70 à 50 km/h ! Un vrai soulèvement contre cette décision unilatérale de la mairie de Paris, annoncée le lundi 9 septembre et, selon sa volonté, applicable à compter du 1er octobre prochain.
Le lundi 9 septembre, Anne Hidalgo, maire de Paris, a confirmé sa volonté d’abaisser la limitation de vitesse sur le périphérique de 70 à 50 km/h, à compter du 1er octobre 2024. Aussitôt, à l’association, les mails et les coups de téléphone ont fusé. « Comment je fais pour aller au travail au nord de Paris, alors que j’habite en banlieue sud ? Ça va encore allonger mon temps de transport ! », s’insurge Stéphanie. « Rouler à 50 km/h la nuit sur le périphérique, quasiment le seul moment de la journée où le trafic est fluide, et alors qu’il n’y a ni piéton, ni vélo ? On marche sur la tête ! », s’énerve Bernard. Christophe, lui, s’interroge : « À 70 km/h on peut être en 5e, alors qu'à 50 km/h sur ce rapport on se retrouve trop bas en régime et on pollue plus, car la zone de rendement du moteur est moins bonne. Donc on rétrograde en 4e avec un régime plus élevé, il y a de grandes chances qu'on consomme autant qu'à 70 km/h et en plus, on fait plus de bruit » !
Pour faire entendre cette indignation spontanée, la Ligue de Défense des Conducteurs s’est aussitôt mobilisée et a lancé un sondage en ligne intitulé « POUR OU CONTRE LE PÉRIPH PARISIEN À 50 ? ». En 26 heures précisément, nous avons reçu 10 000 réponses*. Le résultat est sans appel, comme le montrent les pourcentages ci-contre.
Comme d’habitude, les furieux anti-bagnole de la mairie de Paris n’en ont fait qu’à leur tête. Sourde oreille face aux réserves du préfet de la capitale, aucune consultation des principaux intéressés, à savoir les Franciliens (selon une étude d’avril 2024 de l’Institut Paris Région, seulement 6 % des déplacements sur le périphérique sont internes à Paris, les autres se font entre banlieue et Paris ou vice-versa, ou encore de banlieue à banlieue), aucune étude d’impact…
« Les automobilistes franciliens sont les otages du radicalisme parisien, s’indigne Nathalie Troussard, Secrétaire générale de la Ligue de Défense des Conducteurs. On attend que la maire de Paris et ses subalternes, au lieu de passer leur vie à imaginer des mesures pour pourrir la vie des automobilistes, y compris en dehors de Paris, se consacrent plutôt à refaire la chaussée dans leur ville, en piteux état, ou à apprendre à tous les usagers à cohabiter avec plus de sérénité. Ça rendrait service à tout le monde et ça ferait vraiment progresser la mobilité de tous, automobilistes, deux-roues et piétons ».
La Ligue de Défense des Conducteurs invite tous les usagers à continuer à faire entendre leur voix, en répondant à notre sondage, toujours actif. Plus le nombre de participants sera important, plus nous aurons de chances d’obtenir que la Région Île-de-France et la préfecture de Paris se mobilisent à leur tour pour bloquer la scandaleuse décision d’Anne Hidalgo.
*Sondage réalisé auprès de notre base de sympathisants résidant en Île-de-France (75, 77, 78, 91, 92, 93 et 94) et dans les départements limitrophes (02, 10, 27, 28, 51, 45, 60 et 89), du mardi 10 septembre 10 h au mercredi 11 septembre 12 h). Nous avons également diffusé ce sondage sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram).Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter :
Contact presse
Ligue de Défense des Conducteurs, Alexandra Legendre : 06 37 85 26 06
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.