ZFE, la grande cacophonie : La nouvelle étude choc de la Ligue de Défense des Conducteurs pour comprendre les Zones à faibles émissions et leurs conséquences désastreuses sur le quotidien des Français

Paris, le 22 juin 2021 ZFE, kézako ? Ce sigle, les Français l’entendent de plus en plus souvent. Mais ils sont encore peu nombreux à avoir pris conscience de l’impact de ces « Zones à faibles émissions » sur leur vie quotidienne. La nouvelle étude de la Ligue de Défense des Conducteurs informe et alerte : pourquoi les ZFE, incohérences engendrées par leur mise en place, mauvais ciblage des accompagnements financiers pour l’achat de nouveaux véhicules, porte ouverte au vidéo-flicage et à la vidéoverbalisation… En parallèle de cette enquête explosive, envoyée à l’ensemble des élus et de la classe politique, notre association a lancé une pétition, « Pour un moratoire sur les ZFE, zones de restriction massive de circulation », déjà signée par 63 000 sympathisants.

 

La Ligue de Défense des Conducteurs connait bien le sujet des Zones à faibles émissions (ZFE). Cela fait des années que notre association sensibilise ses plus de 1 million de sympathisants aux conséquences de la mise en place de restrictions de circulation dans les grandes métropoles : assignation à résidence, aggravation de la fracture sociale, dégradation de la liberté de se déplacer… En cherchant à améliorer la qualité de l’air, nos dirigeants sont en train de fabriquer une machine à écarter des grandes villes les Français les plus démunis, à qui l’on reproche indirectement de circuler à bord de véhicules indésirables, car ne répondant pas aux normes antipollution les plus récentes. Une partie de la population risque ainsi d’avoir le sentiment, un peu comme un « délit de sale gueule », de se voir reprocher un « délit de pauvreté » : trop pauvre pour avoir la bonne voiture pour avoir le droit de circuler.

Notre nouvelle étude de 32 pages, objective et éclairée, apparaît comme le constat effaré d’une entreprise d’envergure nationale, découpée et triturée à l’échelle locale, compliquée, créatrice d’inégalités de traitement… L’exemple de Drancy, traversée par l’autoroute A86 qui délimite la ZFE du Grand Paris, frise ainsi le burlesque : le principal supermarché de cette ville de Seine-Saint-Denis, qui se retrouve coupée en deux, est en effet situé dans la ZFE. Les Drancéens résidant en dehors du périmètre de l’A86 pourront donc continuer d’utiliser leurs vieux véhicules, mais pas pour faire leurs achats !

Bien sûr que nous sommes tous concernés par l’écologie. Mais si la précipitation remplace le temps de la transition, notre gouvernement ne parviendra qu’à instaurer un climat d’injustice, se révélant incapable de prendre en compte les difficultés de ces citoyens. Ce, alors que le bénéfice écologique de cette mesure reste à prouver, qu’aucune étude d’impact n’a été diligentée en amont et que notre pays traverse une crise sanitaire et économique historique.

En parallèle de la rédaction de cette étude, expédiée au gouvernement, aux députés, aux sénateurs et aux présidents de communautés de communes, mais aussi au Président de la République, la Ligue de Défense des Conducteurs a lancé auprès de ses 1 million de sympathisants une campagne de sensibilisation sur les Zones à faibles émissions, débouchant sur une pétition intitulée « Pour un moratoire sur les ZFE, zones de restriction massive de circulation  ». Ce délai d’instauration que nous demandons, nous espérons qu’il sera écouté par le chef du gouvernement, à qui nous adresserons cette pétition. Car en l’état, entre restrictions de circulation grandissantes et premières contraventions bientôt prêtes à tomber dans les boîtes aux lettres d’électeurs désabusés, l’application de ce calendrier précipité, véritable bombe à retardement sociale, risque de peser très lourd dans les urnes en 2022, année d’élection présidentielle.

Pour lire notre étude « ZFE, la grande cacophonie », cliquer ici.

Pour en lire une version courte, cliquer ici.

 

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter :

Ligue de Défense des Conducteurs

Alexandra Legendre

Responsable Pôle Études et Communication

01 43 95 43 00/06 37 85 26 06

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