La Ligue de Défense des Conducteurs était reçue ce mardi 11 octobre au cabinet du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Objectif : exiger qu'il n'y ait plus aucune sanction contre les mini-dépassements. Face à l'absence d'ouverture du ministère sur cette question, et la volonté affichée de maintenir le cap sur la répression de la vitesse par les radars, notre mobilisation doit se poursuivre !
Notre équipe a été reçue ce mardi 11 octobre au ministère de l'Intérieur par Nicolas Gariel, chargé de mission et commandant de gendarmerie.
Visiblement, sa mission du jour était la suivante : ne rien lâcher sur la répression de la vitesse par les radars !
Concernant l'abandon des sanctions pour les mini-dépassements, réclamée par plus de 164 000 Français par le biais de notre pétition, Nicolas Gariel est en effet resté sur la droite ligne que ce qu'avait déjà concédé le ministre Gérald Darmanin, à savoir l'abandon du retrait de point pour les dépassements de moins de 5 km/h… tout en confirmant la volonté du gouvernement de maintenir l'amende qui va avec !
Oui, mais voilà, accepter de ne plus retirer le point, tout en maintenant l'amende, cela revient à entériner purement et simplement la politique de racket par les radars pour un comportement qui est, de facto, reconnu comme non-dangereux !
Sans compter que cette maigre obole lâchée aux conducteurs est encore loin d'être mise en application : « pour mettre en œuvre cette décision, techniquement, ça prend du temps. Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce ne sera pas pour 2022 » nous a indiqué le chargé de mission.
Profitant de cette entrevue au ministère de l'Intérieur, votre association en a profité pour porter de nouveau la colère des conducteurs face sujet du scandale des voitures-radars privatisées, qui rapportent des fortunes à l'Etat et aux sociétés qui les font tourner en traquant les conducteurs de manière odieuse dans la circulation, sans amélioration de la sécurité routière.
Le "piège" du pseudo-cadeau gouvernemental
Avec leur multiplication à venir sur les routes pour flasher le moindre de nos inévitables mini-dépassements, le pire est en effet à craindre pour les mois à venir. Certes, si le dépassement de vitesse est minuscule, il n'y aura pas de retrait de point. Mais les PV à 68€, eux, vont tomber en rafale.
Et à ceux qui contesteront ce pur racket, le gouvernement rétorquera qu'ils ont eu gain de cause avec l'abandon du retrait de point pour les tout petits dépassements !
La Ligue de Défense des Conducteurs, dupe ni de ce "faux cadeau" fait aux conducteurs, ni de cette grossière manœuvre pour faire taire notre colère face à l'augmentation insensée du niveau de répression, sort de cette entrevue avec une seule conviction : seule la résistance farouche des conducteurs, VOTRE résistance, permettra de faire front face à cette politique de répression insupportable de la vitesse par les radars.
Ensemble, le combat continue !