La Ligue de Défense des Conducteurs vous alerte depuis la rentrée sur les nouvelles mesures répressives que prépare le gouvernement. Une menace de plus en pressante : alors que certaines associations font pression sur le gouvernement pour leur mise en œuvre, des maires n'hésitent pas à prendre les devants.
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Le gouvernement planche actuellement sur une série de nouvelles mesures répressives. PV "à la volée", vidéo-verbalisation, mise en place de radars plus perfectionnés et nouvelles baisses de la vitesse : ces nouvelles méthodes, dont l'objectif est de taxer encore plus efficacement les conducteurs, sont encore "à l'étude" au ministère de l'Intérieur.
Mais certains veulent aller plus vite que la musique. Le président de la l'association Prévention Routière François Pierson vient ainsi de déclarer, dans une interview publiée dans Le Parisien, que selon lui, les pouvoirs publics devaient prendre position et passer à l'action. " Le conseil national de la sécurité routière a beaucoup réfléchi depuis deux ans, suggérant la mise en œuvre de toute une panoplie de mesures. Maintenant qu'on les a identifiées, il faut en mettre en application un certain nombre ", affirme-t-il, se disant notamment " favorable à une expérimentation de baisse des vitesses sur les routes départementales bidirectionnelles ". Visiblement, l'abaissement de la vitesse à 80 km/h est toujours dans les tiroirs…
Au niveau local, certains élus ont eux aussi choisi de devancer les possibles annonces gouvernementales, et décident d'utiliser les caméras de vidéo-surveillance pour traquer les conducteurs, sans même plus s'en cacher. Exemple avec l'édile de Saint-Orens-de-Gameville, une petite commune de Haute-Garonne, qui vient de décider l'installation de 16 caméras qui auront, dit-il dans une interview à la Dépêche du Midi, " une double fonction d'amélioration de la sécurité routière et de prévention de la délinquance ". Pour l'élu local, c'est clair : les conducteurs sont mis dans le même sac que les voyous !
Autant d'exemples qui prouvent clairement la détermination des lobbies autophobes à faire pression sur le gouvernement, pour que les nouvelles mesures répressives imaginées au ministère de l'Intérieur soient mises en œuvre le plus rapidement possible. Face à cette menace, il est urgent de rester mobilisés et déterminés pour s'opposer à la politique répressive du gouvernement. Comme déjà plus de 200 000 Français, vous aussi, engagez-vous aux côtés de la Ligue de Défense des Conducteurs en signant notre pétition pour dire "non" aux nouvelles mesures répressives du gouvernement.