En dépit d'un rejet massif des Français, le Ministre de l'Intérieur, M. Manuel Valls, ne renonce pas à son projet de diminution des vitesses sur le réseau secondaire, et tente bien au contraire désormais un passage un force. Face à ce mépris affiché, la Ligue de Défense des Conducteurs a lancé une grande offensive contre ce projet. Forte d'une pétition qui a rassemblé plus d'un million de conducteurs et du dépôt d'un recours devant le Conseil d'État contre la baisse des limitations de vitesse sur le périphérique parisien, la Ligue de Défense des Conducteurs vient de saisir l'ensemble des parlementaires et réclame un véritable débat sur cette mesure idéologique et coûteuse pour notre pays.
Après l'annonce de l'expérimentation de l'abaissement des limitations de vitesse de 90 à 80 km/h sur le réseau secondaire, les conducteurs responsables se sentent, une fois de plus, stigmatisés par une mesure inutile, répressive, confiscatoire et coûteuse. C'est pourquoi la Ligue de Défense des Conducteurs ( LDC ) vient d'adresser un courrier à l'ensemble des parlementaires et leur demande de se saisir du sujet afin que cette mesure fasse l'objet d'un véritable débat démocratique, de façon transparente et non par voie de décrets.
L'Assemblée Nationale et le Sénat n'ont certes pas été invités à se prononcer sur la diminution des limitations de vitesse. Mais en tant que représentants des citoyens, gestionnaires des finances publiques et administrateurs de leurs collectivités, les parlementaires ont un droit de regard sur cette mesure qui risque de pénaliser des millions de Français et l'économie de notre pays.
« On est dans l'incompréhension totale : alors que le gouvernement recherche de la croissance, la diminution des limitations de vitesse pourrait engendrer jusqu'à 39,5 milliards d'euros de pertes chaque année pour l'économie de notre pays. À l'heure où l'industrie automobile s'effondre et que des milliers d'emplois sont menacés, les pouvoirs publics continuent à se livrer à une surenchère de mesures répressives » dénonce Christiane Bayard, Secrétaire Générale de la LDC.
La LDC rappelle que cette mesure n'a aucun fondement scientifique et relève d'une véritable idéologie. Pour preuve, en 2012, la vitesse moyenne a augmenté sur l'ensemble du réseau routier mais le nombre de décès sur les routes a continué de diminuer. Un constat qui était déjà le même entre 1998 et 2002. La LDC a d'ailleurs fait réaliser à l'automne dernier une étude mathématique qui remet en cause tout lien direct entre vitesse et mortalité routière.
« En matière de sécurité routière, nous devons aussi nous inspirer de nos voisins et notamment de l'Allemagne dont la politique de sécurité routière est fondamentalement opposée à celle de la France. En matière de résultats, les Allemands sont bien meilleurs que nous avec, en 2012, le même nombre de morts sur les routes qu'en France pour 20 millions d'habitants en plus » rappelle Christiane Bayard. L'Allemagne met l'accent sur la responsabilité des conducteurs et a largement investi dans les infrastructures de transport et pour la mise en place de panneaux de signalisation intelligents.
La Ligue de Défense des Conducteurs demande au Parlement d'entendre la colère des conducteurs majoritairement opposés à une mesure idéologique, inutile et économiquement désastreuse.
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Claude Makowski
Tel. 06.89.505.032
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