Première victoire d’étape : les conditions pour baisser la vitesse à 90 km/h sur autoroute se durcissent !

Les maires favorables à la baisse de la limitation de vitesse à 90 km/h sur autoroute, devront désormais réaliser préalablement une étude environnementale et une étude de trafic circonstanciées. Et ce afin de justifier leurs demandes. La mobilisation de la Ligue de Défense des Conducteurs a permis de durcir considérablement les conditions pour demander cette limitation de vitesse absurde.

Une mobilisation immédiate…

Au cours de l’été 2015, le maire de Valence sollicite la ministre de l’Écologie afin de pouvoir abaisser de façon permanente à 90 km/h la vitesse sur les autoroutes urbaines. La ministre annonce qu'elle va permettre à tous les maires de France, par le biais d'un transfert de compétences, d'abaisser à 90 km/h la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes situées à proximité de leur commune.

La Ligue de Défense des Conducteurs réagit immédiatement et lance une grande campagne d’information contre cette mesure, et notamment la pétition « Non au 90 km/h sur autoroute ».

Sollicitée à de nombreuses reprises par notre association, notamment avec le chiffre grandissant des signataires de notre pétition et qui a fini par atteindre 233 147 signatures !, la ministre de l’Écologie décide en novembre de durcir les conditions pour les villes favorables à une vitesse maximum de 90 km/h. Des études circonstanciées devront désormais être réalisées préalablement à toute demande, tant sur l'environnement que sur le trafic (circulaire du ministère de l’Écologie du 24 novembre 2015).

Le bon vouloir d’un maire appuyé par des raisons démagogiques ne suffira plus.

…validée par une victoire d’étape

C'est une première victoire contre cette mesure inutile et injuste.

Pour continuer le combat et rendre l’application de cette mesure impossible, en janvier 2016, l’équipe de la Ligue de Défense des Conducteurs est allée déposer au Cabinet de Madame Royal, ministre de l’Écologie, les registres de pétition signés par 233 147 usagers de la route.

A la suite de notre dépôt de pétitions, la ministre décide de saisir le directeur général des infrastructures, des transports et de la mer, pour examiner la suite à donner à une mesure qui impacte quotidiennement des milliers de conducteurs. Le combat continue !

 

Retour de saisie et archivage des pétitions "papier" signées,

pour les comptabiliser avec les signatures

de la pétition en ligne "Non au 90 sur autoroute!"

 Au total, deux énormes registres

réunissant le nom des 233 147 signataires.

Dépôt des pétitions au Cabinet de Madame Royal le 22 janvier 2016