6,2 km/h. C’est aujourd’hui la vitesse moyenne pour faire, par les quais hauts, le parcours que permettait de faire, plus rapidement, la voie Georges-Pompidou avant sa fermeture, selon un test mené par des journalistes. Et le 26 septembre, le Conseil de Paris votera pour rendre cette situation définitive. Contre ce risque imminent de blocage complet de la vie quotidienne et de l’économie régionale, signez vite la pétition de la Ligue de Défense des Conducteurs « Non à la fermeture des voies sur berges » !
Tous les témoignages le montrent : ça bloque. Or tout le monde est rentré et quand on circule le long de la Seine, ce n’est plus à pied pour une promenade estivale mais en voiture pour aller travailler.
C’était sans compter Anne Hidalgo qui, du haut de sa mairie, a décidé de s’asseoir sur le rapport de la commission d’enquête publique qui rejetait la fermeture à la circulation des voies sur berges de la rive droite de la Seine.
Seule contre les habitants et les experts, Madame le Maire s’amuse à couper les routes sans proposer d’alternative crédible aux conducteurs d’Île-de-France. Car c’est toute la région qui subit l’égoïsme de cette décision parisienne anti-voiture. Mais la municipalité jure que la circulation ne sera pas bloquée car elle va s’évaporer ! Sans rire. Alors que tous les arrondissements aux alentours seront encombrés.
Le 26 septembre, le Conseil de Paris doit se prononcer sur cette décision. Vu la tendance du Conseil, il est impératif de motiver les élus responsables afin de faire barrage à la fermeture définitive de cette voie essentielle pour traverser Paris, notamment depuis la banlieue.
Car sinon, ce sera définitif, avec des embouteillages aggravés. Or à 6,2 km/h, un véhicule pollue beaucoup plus qu’à 50 km/h.
Et à une vitesse aussi basse, on met un temps fou pour arriver au bureau ou rentrer chez soi. C’est donc la vie quotidienne de chacun et l’économie de toute la région qui sont menacées par cette décision ridicule et superflue. Face à cela, une seule réponse de la Mairie : prenez le métro ! Donc un artisan de Seine-et-Marne, qui loge habituellement son outillage dans sa camionnette, va tout faire tenir dans un sac à dos et marcher avec jusqu’à la première station de métro ? Non bien sûr, personne n’y croit.
D’ailleurs, le préfet de Paris est prudent, et, à mesure que le jour où il devra se prononcer approche, pose davantage de conditions et demande six mois d’évaluation : il sait bien, lui, que faire pour faire passer des services d’urgence, il faut une route qui fonctionne !
Alors, demandons tous aux élus du Conseil de Paris de s'opposer à cette mesure idéologique et néfaste. Pour cela, une seule chose à faire : signer la pétition de la Ligue de Défense des Conducteurs : « Non à la fermeture des voies sur berges », en cliquant sur le lien suivant :
Par avance, merci à tous.