« Non, je ne suis pas une voiture-radar ! » Le retour de l’autocollant qui s’insurge contre le contrôle incognito de la vitesse

Paris, le 28 juin 2024 L’État vient de publier l’appel d’offre pour étoffer considérablement son parc de voitures-radars privatisées. La Ligue de Défense des Conducteurs riposte avec ses vignettes « Non, je ne suis pas une voiture-radar ! » à coller sur son pare-brise… Des dizaines de milliers d’automobilistes circulent déjà avec cet autocollant créé il y a deux ans, qui fait savoir qu’eux ne sont pas là pour flasher leurs concitoyens. Contrairement à ces véhicules anonymes nés pour piéger le moindre kilomètre-heure au-delà de la vitesse autorisée !

Jusqu’à présent à l’abri, les habitants des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Occitanie – mais aussi ceux qui les traversent – étaient épargnés par les voitures-radars privatisées. Ce ne sera plus le cas à partir de 2025. Les entreprises souhaitant décrocher ce marché prometteur du contrôle de la vitesse externalisé sont en effet actuellement invitées à se porter candidates.

Selon l’estimation du site radars-auto.com, ce seront ainsi 126 « sulfateuses à PV » qui viendront s’ajouter aux 225 existantes (le solde des 450 voitures-radars restent pour le moment conduites par les forces de l’ordre, mais ce ne sera bientôt plus le cas). « En octobre dernier, notre association a publié une étude sur les voitures-radars privatisées pour en dénoncer le caractère pervers, proteste Nathalie Troussard, secrétaire générale de la Ligue de Défense des Conducteurs. Ces véhicules conduits par de simples salariés, dont le rôle se limite à s’insérer dans le flot de la circulation pour flasher des automobilistes dont le comportement n’a rien de dangereux, ne doivent leur existence qu’aux juteuses perspectives d’amendes à percevoir. Nous avons calculé que leur rentabilité pouvait dépasser 300 000 euros par an par voiture ! Pendant ce temps, on cherche toujours à comprendre le rapport avec la sécurité routière. »

Détestée par les Français, la montée en puissance des voitures-radars privatisées a été élue « pire mesure automobile » en 2023 par 11 000 votants, dans le cadre de nos Trophées Trop c’est Trop. Par le passé, une soixantaine de députés avaient par ailleurs demandé la signalisation de ces véhicules dans la circulation, de la même manière que les radars automatiques sont annoncés par un panneau. En vain… Pas question pour autant pour notre association de baisser sa garde. Nous continuerons à dénoncer les abus de la répression routière automatisée, incarnée par ces voitures à haut rendement sonnant et trébuchant. Objectif : leur éradication de nos routes !

D’ici là, nous relançons nos autocollants « Non, je ne suis pas une voiture-radar ! », créés il y a deux ans lors d’une première campagne de sensibilisation au déploiement de ces véhicules. Pour rappel, notre association est exclusivement financée par les dons de ses sympathisants et non pas destinée à engranger des bénéfices. Nous avons donc calculé le prix de nos autocollants au plus juste : 3 euros les deux (un orange et un bleu), ce qui englobe exclusivement la conception, la fabrication et l’envoi. À coller d’urgence sur votre pare-brise, en signe de protestation saupoudrée d’un brin d’impertinence !

Vignettes radars LDC

Pour obtenir un visuel haute définition de ces autocollants, c’est par ici.

Pour commander l’autocollant « Non, je ne suis pas une voiture-radar ! », c’est par ici.

 

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter :

Contact presse

Ligue de Défense des Conducteurs, Alexandra Legendre : 06 37 85 26 06

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