L’entrée dans la période automnale puis hivernale impose l’usage adapté des feux équipant le véhicule. L’absence ou la mauvaise utilisation des feux peut exposer l’usager de la route à une verbalisation plus ou moins sévère. Toutes les explications avec Maître Rémy Josseaume, responsable de la commission du « Droit Routier » au barreau de Paris et président de l’Automobile-Club des avocats, partenaire de la Ligue de Défense des Conducteurs. Avec l’aimable autorisation du Figaro, où cette fiche pratique a déjà été publiée.
En cas de circulation dans une ville éclairée, l’automobiliste doit recourir à l’usage exclusif des feux de position (veilleuses) ou des feux de croisement. Si la ville n’est pas éclairée, l’automobiliste doit allumer ses feux de croisement ou de route (plein phare) sans gêner les usagers circulant en face.
En dehors d’une agglomération, si la chaussée est éclairée, il faut allumer ses feux de croisement. Si la chaussée n’est pas éclairée, il doit être fait usage des feux de croisement ou de route.
En temps de pluie, seuls les feux de croisement et de brouillard avant sont autorisés. Contrairement à une pratique répandue, les feux de brouillards arrière sont interdits en temps de pluie.
En temps de brouillard, les feux de croisement, les feux de brouillard avant et arrière sont autorisés.
Le mauvais usage des feux est puni d’une contravention de 135 euros.
Toutefois, l’usager qui circule la nuit, ou le jour (lorsque la visibilité est insuffisante), sans éclairage en un lieu dépourvu d’éclairage public, est puni d’une amende de 135 euros, de 3 ans de suspension du permis et d’un retrait de 4 points.
Vous pouvez retrouver la fiche pratique du Figaro en cliquant ici.