Ralentisseurs illégaux : un député s'empare de notre étude pour interpeller le gouvernement

Suite à notre expérimentation et notre étude sur la nocivité des ralentisseurs illégaux, et après de nombreux articles dans la presse pour dénoncer l'inaction de l'État, c'est au tour du député Stéphane Rambaud de monter au créneau : notre action continue pour que les ralentisseurs hors normes soient enfin bannis de nos communes !

La plupart des ralentisseurs installés dans nos villes et villages sont parfaitement illégaux, souvent car trop hauts, ou trop abrupts.

Des aménagements nocifs, qui engendrent de nombreuses nuisances : surconsommation de carburant, pollution, bruit, troubles musculo-squelettiques pour les professionnels notamment du transport urbain… toutes mesurées, avec précision, lors de notre expérimentation grandeur nature, et dénoncées dans l'étude que nous avons fait paraître il y a quelques semaines, téléchargeable ici.

L'État, parfaitement au courant de cette situation, la laisse perdurer et continue même d'encourager l'installation de ces ralentisseurs illégaux, puisque la plupart des communes s'appuient sur les recommandations du Cerema, un organisme public dépendant de l'État, lesquelles ne correspondent pas à la norme légale !

Un scandale déjà dénoncé dans la presse par la Ligue de Défense des Conducteurs, qui a également réussi, en partenariat avec deux autres associations – "Pour une mobilité sereine et durable" et l’Automobile club des avocats – à faire condamner de premières collectivités.

C'est maintenant au tour du député du Var Stéphane Rambaud de s'emparer du problème : citant notre étude, il demande des comptes au ministre délégué chargé des transports dans une question écrite dont voici un extrait :

"En effet, la Ligue de Défense des Conducteurs vient de publier une étude sur les ralentisseurs de vitesse. Elle y dénonce les ralentisseurs illégaux, qui sont source aggravante d'accidents corporels et de dégâts matériels pour les véhicules, de surconsommation de carburant, d'inconfort pour les passagers, d'émissions aggravées de CO2 et de pollution aux particules fines, de nuisances sonores pour les habitations proches".

Le ministre n'a pas encore donné sa réponse. En attendant, le combat continue : c'est en poursuivant cette action conjointe avec les parlementaires que nous pourrons enfin obliger l'État à assumer ses responsabilités et faire cesser le scandale des ralentisseurs illégaux !