En pleine crise sanitaire, le gouvernement tente de faire passer, contre l'avis des citoyens, une nouvelle mesure drastique de restriction de circulation en ville. La Ligue de Défense des Conducteurs s'est immédiatement mobilisée, pour faire barrage. Mais le gouvernement revient à la charge ces jours-ci. Face à ce déni de démocratie, seule votre mobilisation massive pourra éviter le pire.
Le 23 mars dernier, quelques jours après les premières annonces de confinement, le gouvernement a osé lancé une pseudo Consultation publique - sans aucune communication, et volontairement incompréhensible du grand public... - pour faire passer discrètement une nouvelle mesure visant à restreindre la circulation en ville à un niveau jamais vu.
Objectif : obliger les communes réfractaires à mettre en place une ZFE - zone à faibles
émissions -, la nouvelle appellation "bien-pensante" que le gouvernement a trouvée pour ces zones de restriction drastique de circulation.
En clair, le but est tout simplement de bannir des villes une majeure partie des voitures. Et on ne parle pas ici de "poubelles" ultra-polluantes ! A Grenoble, où cette restriction est déjà en place, les utilitaires diesel datant d'avant 2010 ne seront par exemple plus autorisés à entrer dans la ville dans 2 ans, et d'ici 5 ans pour les voitures essence, ou pour un diesel même flambant neuf !
Pour l'instant, seuls des maires ouvertement anti-voitures ont mis en place ces restrictions, comme à Paris, Grenoble ou Lille. Mais avec ce décret, le gouvernement voulait pouvoir imposer ces interdictions de circulation à l'ensemble des communes... y compris si elles ne sont pas polluées ! Dans ce projet de décret, il suffisait ainsi qu'un axe routier passe à côté, ou qu'une commune de l'agglomération soit concernée... Autant dire qu'avec des conditions si vastes, ça permettait de contraindre un maximum de réfractaires.... Et que sans notre action collective, beaucoup d'entre vous n'auraient peut-être plus pu se rendre dans la ville à côté de chez eux, demain !
Contre-offensive immédiate
Aussitôt après avoir repéré l'information, la Ligue de Défense des Conducteurs a déclenché la contre-offensive, en invitant ses membres et sympathisants à aller déposer leur avis sur cette "consultation", et ainsi faire barrage massivement.
Avant notre mobilisation, moins de 400 commentaires avaient été déposés, preuve de l'opacité volontairement mise en place autour de cette "consultation" soi-disant ouverte à tous les Français.
Heureusement, vous avez été extrêmement nombreux à vous mobiliser pour envoyer votre message d'opposition et ainsi faire échouer le plan du gouvernement pour faire passer en douce son décret : à la fermeture de la Consultation le 13 avril, ce sont ainsi près de 9 700 avis qui avaient été déposés, de quoi faire largement contrepoids, et empêcher la publication de ce décret en l'état.
Mais le gouvernement contre-attaque !
Les résultats n'étant visiblement pas conformes à ses attentes, il a relancé la consultation du 1er au 22 mai.
Face à ce déni de démocratie scandaleux, faites barrage : répondez à la consultation.
Il suffit de cliquer sur ce lien :
Une fois sur la page, au bas du texte parfaitement abscons de la "consultation", cliquez sur le bouton vert "déposez votre commentaire".
Ensuite, écrivez directement dans le cadre qui s'affiche que vous refusez cette mesure anti-voiture, pour votre commune comme pour toute la France. Libre à vous d'écrire votre propre commentaire, courtois mais ferme : ce qui importe, c'est de dire clairement que vous ne voulez pas de cette mesure insupportable.
Le combat pour stopper toutes ces mesures anti-voiture insupportables, arbitraires, prises contre vous, sera long et rude. Nous avons besoin de vous, de votre mobilisation et de votre générosité, sans laquelle nous serions totalement démunis.