À force de dénoncer le manque d'entretien des routes (la France est passée en quelques années de la 1ère à la 18e position dans le classement mondial pour la qualité des routes), notamment via notre étude « Dégradation des routes en France : il est urgent d’agir » publiée fin 2020 ;
À force de faire savoir que seulement 8 % à 11 % de l'argent des radars va à l'entretien et l'aménagement des routes, mais aussi de dire et redire que les infrastructures sont impliquées dans 26 % des accidents mortels ;
À force d’alerter les élus, notamment suite aux signalements des conducteurs sur notre plate-forme Activ'Route, sur l'état des routes sous leur responsabilité (nids-de-poule, routes mal entretenues, croisements dangereux, défauts de signalisation et ralentisseurs illégaux car trop hauts, trop longs ou mal placés - nous en avons même construit un pour démontrer leur impact néfaste)...
...Tout ce travail de longue haleine, mené grâce et avec vous, commence à payer !
La Cour des comptes vient ainsi de publier un rapport qui dénonce l'inaction de l'État en la matière, pointant notamment « l'absence d'une véritable politique routière » et « l'insuffisance des outils de pilotage et de programmation », qui se traduisent par des routes en piteux état, qu'elles soient directement gérées par l'Etat ou qu'elles soient sous la houlette des collectivités, en manque de budget pour les entretenir. Résultat : l'entretien des routes sert de variable d'ajustement budgétaire, et c'est la sécurité de tous qui en pâtit, déplore la Cour des comptes.
Et les collectivités sont chaque jour plus nombreuses à nous contacter, à la suite des signalements que nous leur transmettons par le biais de notre plate-forme Activ'Route. Tout récemment, c'est par exemple un très dangereux nid-de-poule qui a été réparé grâce à notre action sur l'autoroute A6 dans le Val-de-Marne, l'un des axes majeurs en Île-de-France.