Avec plus de 164 000 signatures à notre pétition "Zéro sanction pour les mini-dépassements", la mobilisation des conducteurs n'est pas passée inaperçue : Gérald Darmanin a demandé à son conseiller gendarmerie de recevoir notre équipe dans les jours à venir au ministère de l'Intérieur. En parallèle, le combat se poursuit auprès des parlementaires. Objectif : une VRAIE tolérance pour les petits dépassements : ni amende, ni retrait de point !
C'est une première reconnaissance de notre mobilisation : notre association s’apprête à être reçue au ministère de l'Intérieur.
L'occasion de remettre en personne les registres de notre pétition, ainsi que les cartons entiers d'exemplaires papier que nos membres ont retournés à l'association, et surtout d'exiger de nouveau, au nom de l'ensemble de ces signataires, une réelle tolérance les tout petits dépassements de moins de 5 km/h : ni amende, ni retrait de point !
Avant l'été, suite à notre alerte sur ce chiffre-choc révélant que 6 PV sur 10 sanctionnent des mini-dépassements de moins de 5 km/h, reprise dans toute la presse, le ministre de l'Intérieur avait en effet fait mine de céder du terrain, en annonçant qu'il envisageait de mettre fin au retrait de point pour ces mini-dépassements.
Mais ce que nous voulons, c'est bien l'arrêt complet des sanctions pour les tout petits dépassements, un combat que nous poursuivons également en parallèle auprès des parlementaires.
Une nouvelle étape dans le combat contre la répression par les radars
Mi-septembre, l'équipe de la Ligue de Défense des Conducteurs avait ainsi rendez-vous avec la sénatrice du Var Françoise Dumont. Souvenez-vous : c'est cette sénatrice qui, sollicitée par notre association, avait demandé, en avril 2021, à connaître la part des tout petits dépassements de vitesse dans les PV… question à laquelle le gouvernement aura mis un an à répondre, avant de finalement lâcher ce chiffre-choc : 58 % des PV-vitesse sanctionnent des dépassements de moins de 5 km/h. Moins de 5 km/h… Autant dire : RIEN !
Ce nouveau rendez-vous était à la fois l'occasion, pour l'association, de faire le point avec la sénatrice sur notre combat en cours, et d'obtenir le soutien des parlementaires pour qu'il n'y ait plus ni retrait de point, ni amende pour ces mini-dépassements, notamment par le biais d'une proposition de loi en ce sens.
Cet entretien était aussi l'opportunité d'ouvrir un nouveau front dans notre combat contre la répression par les radars : en effet, la question initiale de la sénatrice portait sur la part des dépassements de moins de 10 km/h.
En répondant sur les dépassements de 5 km/h, le gouvernement a trouvé le moyen de botter en touche et de donner l'impression de lâcher du lest par la suite, en annonçant la fin des retraits de points pour ces dépassements de moins de 5 km/h.
Nous ne sommes pas dupes de cette manœuvre de détournement, et notre objectif, après ce rendez-vous, est d'obtenir enfin la vraie réponse à la question initialement posée : la part des dépassements de moins de 10 km/h dans les PV-vitesse.
Sachant que plus de 95 % de ces PV concernent des dépassements de moins de 20 km/h, et qu'on sait désormais que 58 % sont dressés pour des dépassements de moins de 5 km/h, la proportion est sans nulle doute gigantesque, pour que l'État veuille à ce point la maintenir secrète…
Mettre au jour cette nouvelle information, apportant une nouvelle fois la preuve que les radars sanctionnent des petits dépassements, qui n'ont rien de dangereux (hors agglomération), c'est une brèche de plus ouverte dans le système de répression insupportable que subissent les conducteurs.
C'est en poursuivant, inexorablement, ce combat, que nous parviendrons à mettre à bas ce système de répression intolérable : nous comptons sur votre soutien pour poursuivre cette bataille, essentielle pour notre liberté de circuler !
En commençant, bien sûr, si vous ne l'avez pas encore fait, par signer notre pétition "Zéro sanction pour les mini-dépassements", et en la partageant autour de vous :