Depuis le début de l’année 2014, la mortalité routière ne cesse d’augmenter, alors même que les radars n’ont jamais été aussi nombreux. Une preuve de plus de l’inefficacité de la politique de répression routière menée par le gouvernement.
Chaque mois, depuis le début de l'année, le bilan de la mortalité routière s’alourdit : + 28 % de tués en mars, + 8 % en avril, + 15 % en mai et + 4 % en juin…
Plus de radars, plus de morts !
Dans le même temps, le nombre de radars ne cesse d’augmenter : 40 radars-tronçons -ceux qui vous surveillent sur des portions de route allant jusqu’à 16 kilomètres- ont déjà été mis en service, en une quinzaine d’autres sont prévus. Quant aux radars « mobiles mobiles » installés dans des voitures banalisées, on en compte désormais plus de 150 qui sillonnent les routes de France.
Sans parler de la dernière invention des pouvoirs publics : de nouveaux radars fixes dit à "double face". Expérimentés dès la rentrée prochaine, ils flasheront à la fois l’avant et l’arrière du véhicule, histoire d’être sûr de ne pas vous louper !
A force de se focaliser sur le tout-répressif, les pouvoirs publics en ont oublié, et abandonné, tout ce qui avait fait le succès de la politique de sécurité routière jusqu’alors : amélioration de l’état des routes, meilleure formation des conducteurs, répression ciblée et mesurée des comportements dangereux…
Combien faudra-t-il encore de morts sur les routes pour que le gouvernement ôte ses ornières et remette en cause sa politique du tout-radars, au profit de mesures réellement efficaces ? Combien de temps les pouvoirs publics oseront-ils encore affirmer que « les radars sauvent des vies ? »
Tout ce système répressif n’est plus qu’un gigantesque business qui tourne au bénéfice de quelques-uns, et au détriment de la sécurité de tous sur les routes : voir notre vidéo.
La Ligue de Défense des Conducteurs appelle à une prise de conscience de nos élus, pour une politique de sécurité routière juste, mesurée et efficace.