Les lobbies autophobes mettent la pression sur le gouvernement pour faire installer dans votre voiture un système de bridage de votre moteur par satellite. Quelle que soit la situation, vous ne pourrez plus contrôler vous-même votre vitesse. C'est la machine qui commande, pas vous !
Ce projet s'appelle LAVIA ("Limiteur s'Adaptant à la VItesse Autorisée"), et les premiers essais sont parait-il "très concluants"... Il s'agit d'un système permettant de brider par satellite la vitesse des voitures en contrôlant directement l'injection de carburant. En clair, la pédale d'accélérateur est rendue inopérante, et vous n'êtes plus maître de votre véhicule.
Avec ce système installé dans votre voiture, pas moyen de dépasser d'un mini-km/h la limite autorisée, même quand elle est totalement inappropriée. Imaginez-vous, sur une autoroute déserte, vous traîner à 110 km/h sans possibilité d'accélérer pour pour réagir à une situation qui l'impose, tout ça parce qu'une machine en a décidé ainsi...
Futuriste ? Pas tant que ça : des essais ont été réalisés en région parisienne, qui sont apparemment "très concluants". Il est désormais question de généraliser ce système sur toutes les voitures...
C'est simple : dès que la technologie le permet, les autorités s'en servent pour restreindre notre liberté.
- 2003 : contrôle ponctuel et punition automatisée (radars fixes)
- 2011 : contrôle parcellé (radars tronçons)
- 2012 ? : prise de contrôle permanent (Lavia)
Après avoir laissé le contrôle de la pédale d'accélérateur aux machines, on ne sera plus très loin de les laisser carrément conduire à notre place ! D'ailleurs, des projets dans ce sens ont déjà bien avancé : projet SARTRE pour la conduite automatisée sur autoroute (voir notre article sur ce sujet), projet "cybercars" pour des voitures sans pilote... Le tout, bien sûr, financé par des organismes publics ou l'Union Européenne, bref, par vos impôts.
Nous devons résister avant que les autorités nous confisquent pour de bon notre liberté de conduire ! Ces technologies pourraient être utilisées à bon escient, pour faciliter par exemple la conduite des personnes à mobilité réduite, mais ne doivent en aucun cas être imposées à tous les conducteurs. Car c'est bien l'appréciation des risques par le conducteur, l'adaptation à une situation sur la route, la capacité de réagir rapidement, qui peuvent éviter un accident et sauver des vies. Pas le fait de laisser un satellite piloter nos voitures !